Pour moi, ce changement était absolument nécessaire... On avait fait le tour avec Kombouaré qui, sur l'ensemble de son bilan, ne pouvait rester en place. Le Racing a commencé à déjouer depuis février dernier, et 7 mois de disette entrecoupés de certaines prestations "démissionnaire" du Racing, c'était trop pour attendre davantage. D'autant plus que tactiquement, les différents "onze" qui se sont succédés ont semblé à la dérive. "Des renards dans un poulailler" comme dirait Gindorf, avec une absence de fond de jeu, un message qui ne passait plus. Et il fallait vraiment que ce soit Kombouaré pour qu'on lui accorde une si longue confiance, car avec n'importe quel autre coach moins "attachant" et "philosophe", ça n'aurait pas duré aussi longtemps...

Quant au nouvel entraîneur, c'est le choix "naturel", celui de la raison. La solution la moins coûteuse aussi, peut-être. Mais en plus de cet aspect, Dugué est le coach historique qui a eu le meilleur bilan depuis Gress, restant pendant deux ans et demi en place. Il a remporté une Coupe de la Ligue au cours d'une année où le Racing flirtait un temps avec les places européennes (même de C1), joué une finale de coupe de France, terrassé des ténors de la scène européenne (Glasgow Rangers, Liverpool...). Donc parmi la liste des entraîneurs libres ou à débaucher, c'est peut-être le choix le plus sûr, le plus pertinent. Sans compter qu'en tant qu'ancien responsable de la cellule "formation", il connaît les jeunes talents et sait qui il peut intégrer peu à peu, et qui pourrait avoir sa chance et apporter quelque chose à l'équipe 1. Il a d'ores et déjà parlé de Krebs, Bellaïd, Schneider ou Carlier... ce qui est très positif, à mon sens, puisque ça rajoute une pression aux "anciens" en remettant en cause tous les "acquis". Reste à savoir si Duguépéroux est capable d'être un entraîneur "de l'urgence" pour une situation "commando". Ses premiers entrainements montrent, parait-il, un changement très positif avec une gestion "ficelée" du groupe et des individualités, une remobilisation. Le tout est de voir le résultat sur le terrain car la guérison d'une équipe aussi malade risque malgré tout de prendre du temps... faut espérer le moins possible.