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- Par dimonou
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Après une saison ratée, personne n'attendait le PFC en leader, ni même en équipe solide. Genèse d'un coucou inattendu.
Le Paris FC, c'est le frère jumeau du PSG. Fondé en 1969 suite à une hécatombe ayant emporté le Red Star, le Racing Club de Paris, ou encore le Stade français, le Paris Football Club se doit d'être le nouveau fleuron de la capitale, au même titre que l'Arc de Triomphe ou la Tour Eiffel.
Ne nous attardons pas sur les différents imbroglios qui ont amenés au dédoublement du club, le Stade Saint-Germain, le CA Montreuil, et même le CS Sedan ayant été un jour ou l'autre liés à cette affaire. Il n'empêche que le PFC est relégué en D2 en 1974.
Après un retour éphémère en D1 en 1978-1979, unique année de domination strasbourgeoise sur le football français, le PFC coule : en D4 en 1984, en DH en 1985. De retour en D4 en 1989, le club ne cessera de faire l'ascenseur entre cette division et sa directe supérieure. En National depuis 2006, il y a évolué en tout 14 saisons.
Toutefois, depuis 2009-2010, les résultats du club se dégradent imperceptiblement. 6e en 2010, 11e en 2011, 16e en 2012, le PFC termine 17e, soit troisième relégable en 2013. Pourtant, par le jeu des relégations administratives (Sedan, Le Mans, Rouen), le club parisien est maintenu en National, à l'étonnement général, y compris celui des supporters - peut-être même des dirigeants, qui déclaraient, lorsqu'on leur parlait de CFA "ben... on remontera !"
Réalisant un mercato intéressant, le PFC n'en reste pas moins sur une saison calamiteuse. Parmi les recrues à surveiller, on note Sandy Paillot, ayant évolué en D1 avec Grenoble il y a quelques années. Les matchs amicaux du clubs donnent également un premier bilan plutôt positif.
Mais soyons honnêtes : le PFC aurait dû, logiquement, se retrouver en queue de classement. Pourtant, c'est avec Dunkerques, Luzenac et le Gazélec, la seule équipe invaincue du championnat. C'est aussi la seule équipe à n'avoir encaissé aucun but.
A l'exception de deux nuls 0-0 contre le Red Star et Dunkerques, le PFC a déjà trois victoires à son actif, dont une 3-0 contre Uzès. C'est donc une équipe solide, avec une défense pour le moment impénétrable.
Le Racing a beaucoup rencontré le PFC en championnat, notamment dans les années 1970, et en 2010-2011. Dans les années 1970, ce sont des matchs de D1 disputés, dont 2 matchs nuls, 3 victoires, et une défaite (un 3-0 au Parc des Prince), auxquels il faut ajouter deux matchs de coupe de France en 1978 et 1981: deux victoires en 32e de finale.
Les deux rencontres en National sont de vulgaires matchs nuls qui ne feront pas avancer le schmilblick. Le match aller, joué au mythique stade Charléty (Sébastien de son prénom), est une victoire 2-0 quasi assurée, transformée en 10 minutes en nul 2-2. Rappelons qu'à ce moment du championnat, le RCS, favori pour la montée, n'avait à son actif qu'une seule victoire, obtenue la journée précédente contre Colmar. Le match retour est un nul 0-0, inscrit dans une série de matchs "défaite interdite" qui aurait dû être une série "nuls interdits", vue la difficulté intrinsèque de cette édition de la D3 française.
Se méfier, tel sera donc le mot d'ordre à faire circuler auprès des joueurs de 2013.
Histoire d'un flop
Ne nous attardons pas sur les différents imbroglios qui ont amenés au dédoublement du club, le Stade Saint-Germain, le CA Montreuil, et même le CS Sedan ayant été un jour ou l'autre liés à cette affaire. Il n'empêche que le PFC est relégué en D2 en 1974.
Après un retour éphémère en D1 en 1978-1979, unique année de domination strasbourgeoise sur le football français, le PFC coule : en D4 en 1984, en DH en 1985. De retour en D4 en 1989, le club ne cessera de faire l'ascenseur entre cette division et sa directe supérieure. En National depuis 2006, il y a évolué en tout 14 saisons.
Toutefois, depuis 2009-2010, les résultats du club se dégradent imperceptiblement. 6e en 2010, 11e en 2011, 16e en 2012, le PFC termine 17e, soit troisième relégable en 2013. Pourtant, par le jeu des relégations administratives (Sedan, Le Mans, Rouen), le club parisien est maintenu en National, à l'étonnement général, y compris celui des supporters - peut-être même des dirigeants, qui déclaraient, lorsqu'on leur parlait de CFA "ben... on remontera !"
Phénix Football Club
Réalisant un mercato intéressant, le PFC n'en reste pas moins sur une saison calamiteuse. Parmi les recrues à surveiller, on note Sandy Paillot, ayant évolué en D1 avec Grenoble il y a quelques années. Les matchs amicaux du clubs donnent également un premier bilan plutôt positif.
Mais soyons honnêtes : le PFC aurait dû, logiquement, se retrouver en queue de classement. Pourtant, c'est avec Dunkerques, Luzenac et le Gazélec, la seule équipe invaincue du championnat. C'est aussi la seule équipe à n'avoir encaissé aucun but.
A l'exception de deux nuls 0-0 contre le Red Star et Dunkerques, le PFC a déjà trois victoires à son actif, dont une 3-0 contre Uzès. C'est donc une équipe solide, avec une défense pour le moment impénétrable.
2010-2011, souviens-toi
Le Racing a beaucoup rencontré le PFC en championnat, notamment dans les années 1970, et en 2010-2011. Dans les années 1970, ce sont des matchs de D1 disputés, dont 2 matchs nuls, 3 victoires, et une défaite (un 3-0 au Parc des Prince), auxquels il faut ajouter deux matchs de coupe de France en 1978 et 1981: deux victoires en 32e de finale.
Les deux rencontres en National sont de vulgaires matchs nuls qui ne feront pas avancer le schmilblick. Le match aller, joué au mythique stade Charléty (Sébastien de son prénom), est une victoire 2-0 quasi assurée, transformée en 10 minutes en nul 2-2. Rappelons qu'à ce moment du championnat, le RCS, favori pour la montée, n'avait à son actif qu'une seule victoire, obtenue la journée précédente contre Colmar. Le match retour est un nul 0-0, inscrit dans une série de matchs "défaite interdite" qui aurait dû être une série "nuls interdits", vue la difficulté intrinsèque de cette édition de la D3 française.
Se méfier, tel sera donc le mot d'ordre à faire circuler auprès des joueurs de 2013.
