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- Souvenir/anecdote
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Janvier 2000, le Racing se fit corriger 4-2 au Parc des Princes par le PSG. Une rencontre sortant de l'ordinaire qui symbolise bien tout une époque, celle de l'ère Claude Le Roy.
En janvier 2000, l'opération redressement du Racing, menée par le tout nouvel entraîneur, Claude Le Roy, bat son plein. Incontestablement, il y a un « mieux » dans le jeu du Racing qui a renoué avec la victoire. Mais l'équipe reste convalescente et était capable de rechuter à tout moment. Témoin cette pénible qualification arrachée à Marignane par la plus petite des marges de 1-0 et ce quatre jours avant ce périlleux déplacement au Parc des Princes, lieu ou le Racing obtient régulièrement de biens piètres résultats.
Tout commença par une drôle d'affaire de maillots, M. Fraise, l'arbitre de la rencontre, estimant que le bleu ciel des Strasbourgeois se rapprochait un peu trop de la tenue bleu Roy et rouge du club Parisien. Le staff n'ayant pas songé à apporter un maillot de rechange, les joueurs du Racing allait arborer des maillots d'entraînement parisiens. C'est donc dans un étrange ensemble d'un goût douteux blanc, rouge et chaussettes bleu ciel que le Racing pénétrait sur la pelouse gelée du Parc. Un froid sibérien régnait ce soir là sur Paris. On ignore si c'est la raison, pour laquelle le Racing connaît un retard à l'allumage mais en tous les cas, après à peine 10mn de jeu, Paris mène déjà 2-0, deux buts du redoutable attaquant brésilien Christian. Dès l'entame de la partie, la messe est dite !
Il faut dire que ce match fut l'occasion d'une nouvelle étrange expérience menée par Claude Le Roy. Privé de ses défenseurs africains partis jouer la Coupe d'Afrique, le Sorcier blanc eut l'idée saugrenue d'assigner le tout jeune Mamadou Bagayoko, auteur de performances intéressantes au poste d'ailier, au marquage du terrible Christian. On imagine sans peine les difficultés rencontrées par le frêle Malien face à l'athlétique Brésilien !
Pour compléter le désastre, Christian inscrivit deux autres buts en fin de match à un Racing qui n'a pas vu le jour lors de cette rencontre. Il est rare de voir un joueur inscrire quatre buts lors d'une rencontre de ce niveau. Il est évident que Bagayoko ne joua plus jamais stoppeur lors de sa carrière...
Au delà de cet épisode tragi-comique, ce match resta dans les mémoires pour une autre raison : L'étonnante réaction d'orgueil du Racing lors des dix dernières minutes. Fabrice Ehret fut l'auteur de deux buts de fort belles factures, dont une formidable reprise de volée à l'entrée de la surface. Ehret, alors attaquant, était à l'époque la figure de proue du rajeunissement d'un Racing qui puisa son salut en donnant leur chance à de jeunes joueurs alsaciens. Thierry Debès, Pascal Johansen et Fabrice Ehret ont en effet acquis une place de titulaire tandis que Régis Dorn commençait à pointer le bout de son nez. Etrange paradoxe pour ce Racing au recrutement initial fort exotique...
Enfin, cette sévère défaite entre parfaitement dans le cadre de ce début d'année 2000 ou le Racing fit preuve d'une étonnante et agaçante irrégularité. Là preuve, trois jour plus tard, cette équipe humiliée et inexistante allait gagner brillamment 3-2 à Monaco pour le compte de la Coupe de la Ligue ! Capable de battre brillamment le PSG en Coupe de France, Lyon, Marseille ou Monaco en championnat, Strasbourg était également capable du pire à Calais ou Gueugnon. Une bien étrange équipe, bien à l'image de son entraîneur Claude Le Roy, sans doute le plus déroutant de l'histoire du club...
Voir la fiche du match ici.
Tout commença par une drôle d'affaire de maillots, M. Fraise, l'arbitre de la rencontre, estimant que le bleu ciel des Strasbourgeois se rapprochait un peu trop de la tenue bleu Roy et rouge du club Parisien. Le staff n'ayant pas songé à apporter un maillot de rechange, les joueurs du Racing allait arborer des maillots d'entraînement parisiens. C'est donc dans un étrange ensemble d'un goût douteux blanc, rouge et chaussettes bleu ciel que le Racing pénétrait sur la pelouse gelée du Parc. Un froid sibérien régnait ce soir là sur Paris. On ignore si c'est la raison, pour laquelle le Racing connaît un retard à l'allumage mais en tous les cas, après à peine 10mn de jeu, Paris mène déjà 2-0, deux buts du redoutable attaquant brésilien Christian. Dès l'entame de la partie, la messe est dite !
Il faut dire que ce match fut l'occasion d'une nouvelle étrange expérience menée par Claude Le Roy. Privé de ses défenseurs africains partis jouer la Coupe d'Afrique, le Sorcier blanc eut l'idée saugrenue d'assigner le tout jeune Mamadou Bagayoko, auteur de performances intéressantes au poste d'ailier, au marquage du terrible Christian. On imagine sans peine les difficultés rencontrées par le frêle Malien face à l'athlétique Brésilien !
Pour compléter le désastre, Christian inscrivit deux autres buts en fin de match à un Racing qui n'a pas vu le jour lors de cette rencontre. Il est rare de voir un joueur inscrire quatre buts lors d'une rencontre de ce niveau. Il est évident que Bagayoko ne joua plus jamais stoppeur lors de sa carrière...
Au delà de cet épisode tragi-comique, ce match resta dans les mémoires pour une autre raison : L'étonnante réaction d'orgueil du Racing lors des dix dernières minutes. Fabrice Ehret fut l'auteur de deux buts de fort belles factures, dont une formidable reprise de volée à l'entrée de la surface. Ehret, alors attaquant, était à l'époque la figure de proue du rajeunissement d'un Racing qui puisa son salut en donnant leur chance à de jeunes joueurs alsaciens. Thierry Debès, Pascal Johansen et Fabrice Ehret ont en effet acquis une place de titulaire tandis que Régis Dorn commençait à pointer le bout de son nez. Etrange paradoxe pour ce Racing au recrutement initial fort exotique...
Enfin, cette sévère défaite entre parfaitement dans le cadre de ce début d'année 2000 ou le Racing fit preuve d'une étonnante et agaçante irrégularité. Là preuve, trois jour plus tard, cette équipe humiliée et inexistante allait gagner brillamment 3-2 à Monaco pour le compte de la Coupe de la Ligue ! Capable de battre brillamment le PSG en Coupe de France, Lyon, Marseille ou Monaco en championnat, Strasbourg était également capable du pire à Calais ou Gueugnon. Une bien étrange équipe, bien à l'image de son entraîneur Claude Le Roy, sans doute le plus déroutant de l'histoire du club...
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